Gasset : "On est prêt à aller au bout de la nuit pour rendre tout le monde heureux"

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Gasset : "On est prêt à aller au bout de la nuit pour rendre tout le monde heureux"

Gasset lors du match aller au Vélodrome.
Gasset lors du match aller au Vélodrome.SYLVAIN THOMAS/AFP
Après Veretout, c'est Jean-Louis Gasset qui a répondu aux médias à Bergame.

Le groupe : "Au niveau du groupe, on est pour une fois au complet, on a monté le physique de certains pour arriver à un bon niveau. Les dernières semaines ont été pénibles pour que tout le monde soit prêt physiquement le jour J. Là, on est bien."

La préparation : "On a travaillé les tirs au but, oui, comme on a travaillé beaucoup de choses. On a décortiqué le match aller, où on a regardé les yeux dans les yeux une équipe impressionnante à l'extérieur. Si on avait ajouté les 2-3 petits détails pour gagner le match, on l'aurait fait. On n'a pas pu, mais on est à la mi-temps. Demain c'est un autre match qui va débuter dans un stade difficile. On va axer sur les combats, sur les duels dès le début. Il faudra bien défendre en ajoutant le petit plus de l'efficacité."

L'importance du match pour sa carrière : "Je n'ai jamais joué une demi-finale de quoi que ce soit. Une finale encore moins. À mon âge, on peut rêver."

Rongier : "C'est le seul joueur de l'effectif avec lequel je n'ai pas travaillé, mais tous les matins à 8h je bois le café avec lui. Il me donne de petits détails sur la vie de groupe, le ressenti. Il est dans le vestiaire avant le match, après, il parle, il a un discours de capitaine et il est respecté. Sa blessure a été un peu retardée par un diagnostic précoce… Mais c'est un garçon avec un mental de fer. Il s'est fait une raison, il sait qu'il va devoir attendre un mois ou deux de plus et il redeviendra le grand capitaine qu'il a été."

L'état d'esprit : "Le groupe a souffert, bien sûr. Il y a eu des hauts et des bas, des périodes de doute… Aujourd'hui ils sont conscients qu'ils sont à une victoire d'un match historique. Dans cet effectif, il y a beaucoup de joueurs d'expérience, qui ont joué de grands matchs, pour de grands clubs. Ils savent qu'un match comme ça ce n'est pas tous les jours. Il y a une concentration extrême."

Son discours : "Le discours, c'est d'être positif. Déjà en parlant du match aller. On a fait notre match chez nous en sachant le match parfait qu'il fallait faire et on n'était pas loin, à part le premier quart d'heure où l'on a un peu bégayé sur la technique. On a fait jeu égal avec eux en étant même plus dangereux qu'eux par moments, avec les plus belles occasions. Maintenant le match retour, ça sera dans un stade plus petit, mais chaud aussi. Il faut préparer les joueurs à un scénario différent, au match qu'il faudra faire demain. À mon avis, l'entame de match sera décisive."

Le favori : "Les statistiques restent les statistiques : l'équipe qui fait match nul à l'extérieur, même si le but ne compte pas double, a un petit avantage. Après là, on est à un match d'une finale. On sait ce qu'on doit faire. On est prêt à aller au bout de la nuit pour rendre tout le monde heureux."

Mbemba : "On gère son genou au quotidien, avec le staff médical, on est sur la même longueur d'onde. Lui aussi se connait très bien. C'est l'un des matchs les plus importants de sa carrière, il voulait y participer, il a eu le bonheur d'égaliser au Vélodrome. C'est un soldat, un homme sur qui vous pouvez compter. Même s'il est un peu diminué, il va au bout des choses."

Les supporters marseillais : "Si on avait joué dans un stade de 50 000 places, on aurait eu droit à plus de supporteurs. Mais on sait que les autres seront dans leur canapé, devant la télévision, et qu'ils nous pousseront aussi. On sait l'attente de beaucoup de nos supporteurs."

Longoria : "Il a toujours été depuis le départ à nos côtés, il est toujours avec nous, il nous encourage, a confiance en nous. Il parle avec les joueurs, des fois, il vient dans mon bureau. Lui aussi est passé par des hauts et des bas, si on pouvait finir en apothéose, ça lui ferait grandement plaisir."

Les difficultés à l'extérieur : "Là, c'est le match. Le match qu'il faut réussir. Tous les joueurs sont conscients qu'ils ne joueront peut-être plus jamais de demi-finale de Coupe d'Europe. Ils sont prêts à tout donner, ils me le disent tout le temps. L'état d'esprit du match aller ne suffira pas, il faudra ce brin d'efficacité en plus pour arracher l'exploit. Il faudra faire le match idéal."

Scamacca : "On fait confiance à ses défenseurs. On a une bonne défense, il ne faut pas lui laisser le moindre espace. Lui plus que les autres puisqu'il est costaud, grand, il est bon de la tête, adroit avec les pieds aussi. Il faut un marquage de tous les instants, ne pas le laisser une minute. On a vu à l'aller que ça a été fatal."

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