La Tunisie annonce se mettre en conformité avec la législation internationale sur le dopage

Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

La Tunisie annonce se mettre en conformité avec la législation internationale sur le dopage

Photo d'illustration (Tunis en mars 2024).
Photo d'illustration (Tunis en mars 2024).CHEDLY BEN IBRAHIM/NurPhoto via AFP
La Tunisie a annoncé ce vendredi avoir publié un décret permettant sa mise en conformité avec les conventions internationales antidopages, après avoir été sanctionnée par l'Agence mondiale antidopage (AMA).

Le ministère de la Jeunesse et des sports a fait état, via un communiqué, de la promulgation au Journal officiel d'un décret "sur l'organisation administrative et financière de l'ANAD", l'Agence antidopage tunisienne.

Mardi soir, l'AMA avait annoncé des sanctions contre la Tunisie en raison de sa non-conformité au code mondial antidopage, dont l'impossibilité pour le pays d'Afrique du nord d'accueillir des championnats régionaux, continentaux ou mondiaux sur son sol.

En outre, le pays s'est vu interdire de lever son drapeau aux Jeux olympiques et paralympiques qui se tiendront cet été à Paris, jusqu'à sa réintégration par l'AMA.

Dans son communiqué, l'AMA expliquait que sa décision de non-conformité, "définitive" et "avec effet immédiat" à l'encontre de la Tunisie, résultait de "son incapacité à mettre pleinement en œuvre la version 2021 du code mondial antidopage au sein de son système juridique".

L'AMA avait donné quatre mois à partir de novembre 2023 à la Tunisie pour adopter "un certain nombre de modifications aux textes législatifs et règlementaires" mais début avril, "les non-conformités n'étaient toujours pas résolues", selon l'agence mondiale.

Le décret paru en date du 2 mai au Journal officiel tunisien, "portant révision" d'une précédente "ordonnance datant du 5 avril", souligne notamment que l'octroi des autorisations d'utilisation de médicaments à usage thérapeutique s'appuiera "sur le règlement national antidopage, le code mondial antidopage et le standard international pour les autorisations d'usage à des fins thérapeutiques".

Mercredi, le ministère tunisien de la Jeunesse et des sports avait annoncé l'adoption prochaine de ce décret, soulignant que le pays tenait à "adhérer aux exigences des accords internationaux ratifiés et notamment à la Convention internationale antidopage" de l'Unesco, se disant également soucieux de respecter "les normes approuvées par l'Agence mondiale antidopage".

Mais le ministère avait demandé que la procédure se fasse "dans le respect de la souveraineté nationale", affirmant que la Tunisie "respect(ait) ses engagements envers l'Agence mondiale antidopage depuis le début de l'année".

Mentions
France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)