Comme lors de la course sprint la veille, le 2e virage a été le théâtre d'un carambolage. Marco Bezzecchi, leader du championat, Miguel Oliveira et Fabio Quartararo ont été impliqués mais seuls le Portugais et le Français sont partis violemment dans les graviers.

Un nouveau départ a été donné, comme samedi. Reparti au stand en boîtant, El Diablo a tout de même changé de cuir pour enfourcher sa moto de rechange, ce que n'a pas pu faire Oliveira, parti à la clinique mobile pour être examiné. 

Le long weekend du Niçois a continué : il a été sanctionné d'un long lap après avoir... mal effectué son premier long lap. 16e sur la grille, 16e après cette deuxième admonestation, le Niçois termine malgré tout au 10e rang. Méritoire. 

Les KTM jaillissent au départ

Une nouvelle fois, les KTM de Brad Binder et Jack Miller ont débouché en tête, les deux pilote assurant le spectacle avec leur pilotage. À 20 tours de la fin, Francesco Bagnaia a fait l'intérieur à Miller mais a dû lui rétrocéder la 2e place sur décision des juges en raison du contact entre les deux pilotes. Binder en a profité pour s'échapper alors que l'Italien revenait dangereusement sur lui. 

Dans le trafic, Johann Zarco, 6e, trouvait son rythme à la mi-course, signant un chrono référence à 13 tours de la fin. Sous pression, le poleman Aleix Espargaro a été dépassé par le Français. Bonheur de courte durée : 5 tours plus loin, il a terminé dans le gravier, tout comme Bezzecchi.

Bagnaia en patron

Un tour plus tôt, Bagnaia avait enfin dépassé Miller définitivement, filant tout droit vers la place de leader du championnat du monde. Et à mesure d'abaisser le chrono, le pilote officiel Ducati a dépassé Binder.

Malgré les tentatives du Sud-Africain dans le dernier secteur, Bagnaia s'impose devant les deux KTM. Sa 13e victoire en Moto GP, sa 2e consécutive à Jérez, sa 2e de la saison après Portimao en ouverture. Il reprend la tête du classement des pilotes. Pour ne jamais la rendre ?